Apprendre une langue pour se libérer

Apprendre une langue, c’est apprendre à se libérer, en voyage comme dans sa carrière

Avant de vous embarquer dans le Parc National de Sajama, je voulais rebondir sur ma rentrée… pas celle des classes, mais celle de mes cours de langues !
Hier, c’était le castillan 🇪🇸, et mardi ce sera l’anglais 🇬🇧.

Car même si le tour du monde est terminé, l’aventure, elle, continue.
Pour être en cohérence avec mes objectifs personnels, poursuivre la conquête du monde, et professionnels, développer mon entreprise MyPotenti’ailes al à l’international, voire l’expatrier un jour, il est indispensable d’accroître mon niveau en langues étrangères.

C’est donc tout naturellement que j’ai repris le chemin de l’Université du Temps Libre, décidée à consolider cette compétence, ô combien utile pendant notre périple.

Se fixer un objectif clair

Un an avant le départ, je m’étais fixé un objectif simple : me remettre à niveau en castillan et en anglais, les langues les plus parlées dans les pays que nous allions traverser : Pérou, bolivie, Argentine, Chili, Nouvelle-Zélande, Philippines, Japon, Australie, Malaisie et Indonésie.
J’ai commencé par évaluer mon niveau, puis j’ai sélectionné les ressources adaptées à mon mode de fonctionnement :
– des cours pour l’accompagnement et les échanges,
– des applications pour la pratique quotidienne.

J’ai opté pour l’application ludique Duolingo, en version payante (car j’avoue que la version gratuite m’avait vite semblé limitée).
Mais il existe une multitude de ressources, gratuites ou non, selon son profil et sa façon d’apprendre.

L’essentiel, c’est de choisir, s’engager et tenir.
Parce que la clé, ce n’est pas le talent, mais la régularité et la persévérance.

Une compétence précieuse, bien au-delà du voyage

Si parler quelques mots permet de se débrouiller pendant le voyage, c’est surtout un formidable accélérateur de lien humain.
Pouvoir échanger avec les locaux, comprendre leurs coutumes, découvrir les cultures au-delà des mots…
C’est une expérience profondément enrichissante.

Mais l’apprentissage des langues m’a aussi offert une surprise inattendue :

J’ai développé une nouvelle compétence, la négociation commerciale à l’international.

Moi, qui n’avais pas eu le niveau pour intégrer un BTS Commerce International à l’époque, je me suis surprise à négocier, en anglais, avec des directeurs d’établissements haut de gamme et des responsables marketing d’hôtels prestigieux comme Pullman… pour obtenir des collaborations et des séjours gratuits dans les plus beaux endroits du monde.
Dès notre arrivée à Sydney, je vous raconterai comment nous avons voyagé gratuitement pendant une partie du tour du monde.

Apprendre, c’est ouvrir des fenêtres

Aujourd’hui, les ressources sont infinies.
📱 Des applications comme Duolingo ou Simulang.
🎧 Des podcasts, des séries ou des films en VO (merci les sous-titres !).
📚 Des livres bilingues, de Harry Potter au Petit Prince en passant par vos titres préférés en développement personnel
💻 Des profs devenus coachs sur YouTube, comme Léa ou Huito.
🎓 Des formations prises en charge par le CPF, via des centres de formation certifiés.
📖 Et pour aller plus loin, je vous recommande le livre “Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans” de Lauriane Legrand, une méthode concrète et motivante pour structurer sa progression, fixer ses objectifs et tenir une routine.

Au début, on a parfois l’impression de ne pas avancer. Mais quelques mois plus tard, on se rend compte des progrès accomplis.

Une ouverture sur le monde

Apprendre une langue, c’est bien plus que maîtriser une grammaire ou du vocabulaire.
C’est apprendre à écouter, à observer, à s’ouvrir à l’autre.

Apprendre une langue, c’est avoir une fenêtre de plus par laquelle regarder le monde. Proverbe chinois