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Quand on part pour 10 mois de voyage, on ne réfléchit pas comme pour 3 semaines de vacances. Les distances sont longues, le budget est optimisé, et l’aventure se cache parfois… dans les moyens de transport !

Le Pérou, 3ème plus grand pays d’Amérique du Sud, nous a offert une palette incroyable de façons de nous déplacer. Économiques, écologiques, typiques ou complètement folles, chacune d’elles a marqué notre parcours.

Les bus de nuit : pratiques, économiques et plus écologiques

Pour rejoindre les destinations les plus éloignées, nous avons souvent choisi les bus de nuit. C’est économique (une nuit d’hôtel en moins), pratique (on gagne du temps), et surtout écologique : 50 g de CO2 par kilomètre et par passager, soit 6 fois moins que l’avion (source : Base Carbone, ADEME).

À bord, les sièges sont larges, inclinables en couchettes. On y dort, on lit, on joue, on écoute des podcasts, on travaille avec Célian qui a transformé son siège en bureau de collégien studieux. Et chaque coucher et lever de soleil est un émerveillement.

Par contre les péruviens ne sont pas adeptes des écouteurs, alors il faut composer entre leurs conversations téléphoniques et les vidéos qu’ils regardent pour passer le temps…tout le monde en profite ! Mais une fois la nuit tombée, le calme revient. Voyager de nuit c’est également idéal pour ne pas voir la route et ses ravins, et ne pas trop penser à la conduite sportive des chauffeurs.

Notre coup de cœur : la compagnie Cruz del Sur, pour son confort et sa sécurité.

Une famille devant un bus Cruz del Sur prêt à partir en voyage de nuit vers le nord du Pérou.
Notre grande aventure péruvienne commence… de nuit, dans un bus Cruz del Sur.

La marche : des centaines de kilomètres à pied

Voyager en backpackers, c’est aussi marcher. Marcher beaucoup et par tous les temps.
Que ce soit sur les sentiers incas pour s’immerger dans la civilisation inca, sur les sentiers pédestres pour battre des records d’altitude ou encore sur les esplanades des Plazas de Armas, cœur battant de chaque cité, nous avons parcouru des centaines de kilomètres sacs vissés sur le dos.

Challenge relevé : nous avons fait nos 10 000 pas quotidiens recommandés par l’OMS.

Marcher, c’est créer du temps et de l’espace pour que le chemin devienne l’essence du voyage. David Le Breton

Un enfant voyageur marche dans une rue pavée et croise une femme en habits traditionnels péruviens.
Celian découvre la richesse des traditions péruviennes au fil de ses pas.

Les scooters : liberté retrouvée à Paracas

À Paracas, j’ai retrouvé les sensations grisantes de liberté de mon adolescence puissance 10.

De mes 50 cm³ à 16 ans sur mon scooter Peugeot ST rouge et noir, je suis passée à un 125 cm³ à 47 ans. Le kif total.

Le saviez-vous ?
Les accidents de scooter sont l’une des premières causes de recours aux assurances voyage. Alors avant le départ il est primordial de souscrire une assurance spécifique et surtout d’être prudent, de respecter les règles de sécurité (le port du casque n’est pas une option même si ce n’est pas instagramable) et de s’adapter à la conduite locale parfois un peu rock’n roll.

Une mère et son fils sur un scooter avec casques et lunettes à Paracas.
De la mer au désert, cheveux au vent (ou presque).

Les collectivos : typiques et économiques

Très typiques, les collectivos sont ces minibus que l’on emprunte pour des trajets urbains ou des distances plus longues. Préparez-vous car il faudra vous armer de patience pour les plus longues distances, ils partent seulement quand ils sont pleins.
C’est bon marché (3 € pour 90 minutes) et surtout très local, une expérience immersive authentique, à partager avec des Péruviens dans leur quotidien. Personnellement, j’adore cette ambiance, c’est dans ces conditions que je me sens dépaysée et que je voyage réellement.


Le but n’est pas seulement d’arriver, mais de savourer chaque pas du voyage.

Montage photo de collectivos colorés : jaune Batman, vert Colombie, rouge Girasoles.
Impossible de visiter le Pérou sans monter dans un collectivo !

Le train : ambiance et folklore vers le Machu Picchu

Comme évoqué dans mon article de blog sur le Machu Picchu, nous avons pris, pour une partie du trajet seulement, le train touristique, histoire de profiter du folklore. Et nous n’avons pas été déçus !

Dès notre arrivée en gare, nous avons été chaleureusement accueillis par un personnel souriant, joyeux et festif. On peut vraiment parler de dépaysement : disons que la SNCF ne nous a pas habitués à ce type d’accueil.

Et une fois à bord, le spectacle a continué : musiques entraînantes, costumes traditionnels colorés, danses endiablées… Des scènes vivantes retraçaient les coutumes locales. Le voyage se transformait en une véritable fête, avant même d’atteindre le site sacré du Machu Picchu.

Locomotive bleue et jaune en gare, train touristique vers le Machu Picchu
Un train pas comme les autres, direction le Machu Picchu.

La balsa sur le lac Titicaca

Sur le lac Titicaca, nous avons embarqué sur une balsa.

Késako ? Une embarcation traditionnelle en roseaux tressés. Simple, mais chargée d’histoire et de symbolique. Ici, la culture se vit sur l’eau. Rendez-vous au Lac Titicaca pour en savoir davantage.

Adrénaline dans le désert : buggy et 4×4

À Huacachina, nous avons testé le buggy : un V8 de 300 chevaux lancé à pleine vitesse sur les dunes. Heureusement nous étions bien harnachés car ça décoiffe ! Les garçons étaient surexcités, et ont fait le plein de sensations fortes.

Lors d’une autre excursion, avec Fernando, un guide hors norme, à la fois chauffeur, DJ et photographe, (et oui au Pérou aussi il y a des slasheurs), nous avons aussi gravi les montagnes à plus de 4000 mètres d’altitude en 4×4. Une expérience un peu folle mais mémorable.

Une famille devant un buggy rouge dans le désert de sable d’Huacachina.
Le désert d’Huacachina, version grand frisson !

Taxis, applis et bons plans

En ville, les taxis ne sont pas équipés de compteurs. Mieux vaut utiliser InDrive ou Uber pour connaître les tarifs réels et éviter les mauvaises surprises.

Pour les bus, l’application Busbud est pratique, mais nous avons préféré acheter directement en gare. Il y a beaucoup de compagnies, et les prix se négocient facilement sur place.

« Ce n’est pas la destination qui compte, mais le chemin parcouru, et surtout les détours.” Philippe Pollet-Villard

Du bus de nuit confortable au buggy survitaminé, du collectivo local à la marche infinie, chaque moyen de transport a été une aventure en soi.

Le Pérou nous a appris que, comme pour un projet professionnel ou personnel, le chemin fait partie du voyage et qu’il faut profiter de chaque instant.

Et vous, quel moyen de transport le plus loufoque avez-vous testé ?


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4 commentaires

  1. Merci de nous faire voyager à travers vos articles qui sont très bien écrits, hâte de lire la suite de votre aventure. Au plaisir

  2. Encore un carnet de voyage aux accents de guide pratique à l’attention des candidats à l’aventure  » maîtrisée « .
    Au-delà du folklore évident, de l’exotisme enivrant procurés par votre pérégrination dans les transports locaux, avec les gens qui vivent au quotidien cette réalité tellement éloignée de la nôtre, c’est bien un ticket pour l’immersion dans l’essence d’un pays qui s’opère. C’est aussi l’essence, le sens du voyage. Faire des rencontres, se confronter à l’altérité pour mieux se retrouver soi-même au bout du bout du monde…
    J’ai un souvenir de  » tuk tuk  » acrobatique au ras des voitures et des pavés de Lisbonne, pour finir après la peur à chaque virage quasiment sur 2 roues 🫣avec la chevelure du professeur de  » Retour vers le futur  » par un fou-rire avec Madame et un selfie amical avec le jeune homme, le conducteur 🙏🙄☺️

    1. Merci beaucoup pour ton partage 🙏 Tu décris tellement bien ce que je ressens en voyage : au-delà des paysages, ce sont les rencontres et ces petits moments parfois drôles, parfois improbables, qui marquent vraiment. Ton anecdote du tuk tuk à Lisbonne m’a bien fait sourire 😅 C’est exactement ce genre de souvenirs qui restent gravés et qu’on aime raconter encore et encore !

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