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J3 – De l’hôpital aux vaccins : voyager en famille, c’est aussi ça

Ni le temps de découvrir les trésors de la civilisation inca, ni celui de faire une déclaration d’amour sur le pont des Soupirs du quartier bohème et coloré de Barranco à Lima : nous avons pris la direction de l’hôpital. Célian est épuisé et se plaint de la tête.

Pas par esprit cartésien, mais tout simplement par facilité, nous n’avons pas opté pour les chamanes, sorcières ou autres plantes sacrées type San Pedro et Ayaweska… mais avons filé droit aux urgences.

Pris en charge par le Samu au carrefour d’une rue au coeur de Lima, nous reprenons provisoirement notre route avec un premier diagnostic : un virus, probablement attrapé dans l’avion. Mais 3 jours plus tard, les douleurs sont toujours là… et plus intenses.

Touristes français avec des secouristes du SAMU péruvien devant une ambulance, lors d’une urgence à Lima.
Équipe du SAMU péruvien intervenant à Lima, un soutien précieux pour les voyageurs en difficulté.

Urgences au Pérou : une sacrée surprise

Après 8 heures et 12 minutes de bus de nuit vers la Cordillère Blanche, au nord du Pérou, direction la clinique locale. Et là, quelle surprise ! Nous sommes stupéfaits par l’efficacité et la rapidité de la prise en charge.

Tout est parfaitement orchestré : de notre arrivée pour la partie administrative à la prise des constantes, en passant par les médecins, les examens complémentaires et la remise du traitement. Le tout en à peine 2 heures, et dans le même établissement.

En France ? Il faudrait emmener oreiller et repas, tellement les urgences sont débordées (quand elles sont ouvertes…).

Et deuxième surprise : ici, c’est comme chez le vétérinaire, tu ne repars qu’avec la quantité nécessaire du traitement. Pas de boîtes entamées, pas de gaspillage. Un modèle inspirant face à des dettes de plus en plus conséquentes en France.

Le voir s’endormir à table, sanglotant, loin de chez nous… ça met un coup de stress quand même. Mais 2 heures plus tard, le verdict tombe et nous respirons enfin : otite, antibiotiques et repos.

Un jeune garçon, Célian, allongé aux urgences au Pérou, sous perfusion.
Célian hospitalisé aux urgences péruviennes, pris en charge avec une perfusion après un incident en voyage.

Mais combien ça coûte ?

Le Pérou, comme beaucoup de pays, a un système de santé à plusieurs vitesses. Heureusement, nous avions pris le temps de choisir une assurance adaptée à notre voyage au long cours. Résultat : pas un sol dépensé.

Grâce à l’appli de CHAPKA, notre partenaire santé pour ce périple, le remboursement a été simple et rapide : scan des documents, et quelques jours plus tard, le virement était sur notre compte.

Voyager en famille, ce n’est pas que des paysages et des rencontres, c’est aussi gérer les imprévus de santé… et ça peut bien se passer !

Avant le départ : vaccins et trousse à pharmacie

L’assurance, c’est une chose. Mais il y avait aussi les vaccins ! Direction le centre de vaccination internationale et de conseil aux voyageurs de l’hôpital de Moulins plusieurs semaines avant le grand jour.

Pas de jungle amazonienne prévue, donc pas de traitement contre le paludisme. Mais au menu :

  • Hépatite B
  • Rage
  • Fièvre jaune
  • Typhoïde

Après quelques injections (et un coup de mou pour Célian, vite étalé sur le canapé), et 986€ en moins dans le budget, nous avons pu repartir avec une liste de médicaments de base à emporter :

  • Paracétamol (douleurs et fièvre)
  • Traitement diarrhée + réhydratation
  • Médicaments contre les réactions allergiques
  • Antibiotiques pour infections localisées
  • Désinfectant pour les plaies
  • Crème pour brûlures
  • Collyre pour infections oculaires
  • Compresses, pansements, Steri-Strips
  • Pastilles de désinfection pour l’eau
  • Protection anti-moustiques
  • Écran solaire total indice 70 pour lutter contre les trous dans la couche d’ozone

Résultat : 630 comprimés au total de quoi ouvrir une pharmacie locale !

Et au final ? Si c’était à refaire, nous voyagerions plus léger : tout se trouve sur place, souvent moins cher, et sans rupture de stock comme en France.

En route pour le Nord du Pérou

Avec nos vaccins et notre assurance en poche, nous voilà repartis. Célian rétabli, l’aventure peut reprendre.


Le plus important, ce n’est pas la destination, mais les mésaventures et les souvenirs que l’on crée le long du chemin. Penelope Riley

👉 Rendez-vous mercredi pour la suite : cap vers un Pérou plus confidentiel, souvent boudé des touristes… le Nord et ses treks !

Carte du Pérou indiquant les principales régions touristiques, dont la cordillère Blanche, Lima, Cusco et la région amazonienne.
Aperçu des grandes régions touristiques du Pérou : de la cordillère Blanche aux Andes, de Lima au Machu Picchu, jusqu’à l’Amazonie.

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2 commentaires

  1. C’est toujours angoissant quand il faut aller aux urgences et qu’on est loin de chez soi. Ça m’est arrivé en Italie quand j’ai fait un malaise sur une aire de repos sur l’autoroute. L’hélicoptère est arrivé avec médecin à bord, les pompiers sont arrivés dans la foulée, bilan et transport rapide dans le camion, évacuation vers l’hôpital le plus proche. Électrocardiogramme, perfusion, réhydratation, ils m’ont remis sur pied en quelques heures. Mais que de stress pour les personnes autour qui se demandent ce qui se passe ! Et moi qui ne savait même pas où on m’emmenait, ni comment j’allais retrouver mon mari et mes amis. Quelle aventure !
    Comme quoi on est souvent mieux pris en charge que dans son propre pays.
    Merci Armelle pour ce partage. Hâte de lire la suite…

    1. Oh là là, quelle aventure effectivement 😱 ! Je comprends tellement ton stress et j’imagine celui de Christian. Heureusement que tout s’est bien terminé 🙏 Merci d’avoir partagé ton expérience, ça rassure les futurs voyageurs de voir qu’on est souvent très bien soignés à l’étranger 💙

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